Replay disponible du webinaire « Comment et pourquoi aller au-delà d’un simple référencement des badges ? »

Le 08/07/2022

Le 21 juin dernier, FFFOD a organisé un webinaire relatif aux open badges numériques.

L’occasion de revenir sur le développement des badges numériques dont l’enjeu est de trouver les moyens et méthodes pour donner de la visibilité à ces badges parfois plus ou moins élaborés, à savoir faire le distinguo entre un « badge de participation » et un vrai « badge de compétences ».

Un premier temps a été dédié à la présentation du projet REconnaissances, porté par six organismes du réseau Césam et porté par l’APapp (Association pour la Promotion des Ateliers de pédagogie personnalisée), qui vise à proposer une démarche de reconnaissance des compétences transversales mais surtout de la capacité des personnes à être reconnu autonome. L’idée est ainsi d’accompagner sur 2 ans plus de 500 personnes vers la reprise d’une activité durable.

Ce projet s’inscrit dans une démarche partenariale et d’innovation pédagogique permettant de rythmer les périodes d’apprentissage. Il a pour objet de mettre en œuvre le un badge « Apprenant Agile » permettant notamment aux apprenants de mobiliser leurs compétences et de s’en servir, d’ancrer une méthodologie dans le but de gagner en compétences transversales.

Cette certification « Apprenant Agile », soutenu par plusieurs branches professionnelles (dont celle du travail temporaire AKTO), n’est pas inscrite au RS mais reste néanmoins d’actualité tant elle offre une possibilité aux apprenants de faire valoir leurs capacités auprès des entreprises.

Les échanges ont ensuite porté sur la création de ces open badges et leur utilisation par les entreprises à travers la présentation de deux projets territoriaux ayant mis en œuvre le projet Reconnaissances (en Normandie et à Dijon).

Il a été discuté des raisons à l’origine de la création des open badges, et plus précisément du sens que ceux-ci représentent à la fois pour les personnes éloignées de la formation et de l’emploi mais également pour les entreprises.

  • Le projet normand présenté illustrait en quoi le travail autour d’un badge numérique a pu aider les candidats à valoriser leurs compétences auprès d’entreprises de travail temporaire en demande de recrutement ;
  • Le projet dijonnais quant à lui rendait compte de la manière dont les badges numériques pouvaient servir à valoriser les entreprises qui en sont dotées (reconnaissance d’un investissement, travail sur la sécurisation des parcours, etc.). Certains intervenants ont en effet constaté que les entreprises auxquelles l’utilité de recourir à des open badges a été explicitée et illustrée concrètement, recouraient désormais volontairement à ces outils dans leur processus de recrutement. Ces entreprises s’emparent ainsi des badges numériques pour mettre en avant plus facilement les softs skills qu’elles recherchent (et non plus simplement des compétences techniques).

Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez retrouver en ligne sur le site du FFFOD l’enregistrement de la séance et les présentations des intervenants.

L’enregistrement est aussi en partage sur leur chaîne YouTube